Léna et Dan forment bien plus qu’un couple dans la vie : ensemble, ils ont su allier passion équestre et collaboration professionnelle. Lui, cavalier professionnel, et elle, influenceuse et experte en communication, créent un duo complémentaire sur les terrains de concours comme dans leur quotidien. Comment réussissent-ils à équilibrer leur relation amoureuse et leur carrière dans le monde exigeant du sport équestre ?

Découvrez comment ce couple transforme défis en opportunités, et leurs conseils pour ceux qui souhaitent mêler amour et ambitions professionnelles.

1.⁠ ⁠Pouvez-vous nous parler de votre première rencontre et comment votre relation amoureuse a évolué vers une collaboration professionnelle / sportive réussie ?

On est tous les deux très passionnés, très amoureux des chevaux. On se complète assez bien. Comme le dit tout le monde, on est un peu tic et tac. Lui, c’est l’eau et moi, je suis le feu.

Et au niveau du sport, on a les mêmes valeurs et les mêmes envies. On arrive à mêler perso, pro et le sport. Donc c’est vraiment un plaisir.”

2.⁠ ⁠3 mots pour décrire votre couple ?

Léna : “Je dirais amour, passion et sport.”

3.⁠ ⁠Dan, comment l’expertise de Léna en communication a-t-elle modifié ton approche du développement de ton image et de tes partenariats ?

“Léna m’a beaucoup aidé dans tout ce qui était communication, parce que moi je n’étais pas pas très calé là-dedans. Donc elle m’a vraiment partagé son expérience dans cette branche-là.

Elle m’a fait du beau contenu, ce qui amène forcément les marques et les partenaires. Et je me rends vraiment compte que finalement, c’est très important les réseaux sociaux. C’est hyper important pour tout : le commerce, les partenaires, les contacts, …

Donc, au-delà de m’apporter son expérience, c’est vraiment quelque chose de très important pour mon développement, tout simplement.”

4.⁠ ⁠Léna, qu’as-tu appris de Dan concernant la gestion des concours et l’entraînement des chevaux ?

“J’ai pu découvrir une autre vision des chevaux et de l’équitation en elle-même. Concernant la gestion des concours, j’apprends vraiment à me faire plaisir. Je sais que la devise de Dan avant que je rentre en piste, c’est “Léna, fais toi plaisir”.

Se faire plaisir tout en respectant le bien-être des chevaux. On les sort beaucoup, on s’en occupe à longueur de journée. Quand on les sent un peu plus fatigués, on les ménage, on adapte leur travail. On essaye de bien faire pour que le couple cavalier-cheval se forme au mieux.

Ce qui est très important aussi dans le monde équestre, c’est l’aspect professionnel. C’est complètement différent de ce que je connaissais auparavant. Les concours par exemple, je suis passée d’une club 2 (85cm) à une amateur 1.10m Grand Prix.

Tout ce que je vois avec Dan est différent : les entraînements, la gestion des chevaux, les beaux concours. C’est ce côté-là que j’ai découvert et que j’adore, surtout avec lui. C’est vraiment un exemple pour moi dans le monde professionnel équestre.”

5.⁠ ⁠Dan, comment as-tu vu Léna évoluer grâce à tes conseils en entraînement et les opportunités que tu lui as offertes en concours / à cheval en général ?

“Léna je l’ai vraiment vu évoluer sur plusieurs points, notamment sur le côté psychologique. Maintenant, elle prend beaucoup plus de plaisir à monter. Ensuite, c’est vrai qu’en quatre mois, elle est passée de sauter 90 cm à sauter 1,10 mètre sans faute, classée. De poney à cheval, de club à amateur, c’est déjà une grosse évolution. Gracieuse, ça a été une superbe opportunité pour elle. C’est ma jument que je lui confie et le couple fonctionne très bien.

Après sur le plan technique elle apprend beaucoup, elle apprend très vite. Avec tous les conseils au quotidien, le fait d’aller en concours, de voir des cavaliers pros tout le temps, ça aide énormément. Elle a vraiment progressé grâce à ça.”

6.⁠ ⁠Quels défis avez-vous rencontrés en tant que couple à la fois dans votre vie personnelle et professionnelle, et comment les avez-vous abordés ensemble ?

Léna : “Le plus gros défi qu’on a dû relever au début c’était le temps, gérer le perso et les chevaux. Surtout que moi avant, mon poney était à l’opposé de là où est Dan. C’était vraiment un défi parce qu’il était tout le temps avec ses chevaux. Bien sûr qu’il trouvait du temps pour moi, mais sa priorité ça restait les chevaux, ce que j’ai compris rapidement.

Maintenant on arrive à trouver des compromis. Après, on est tous les deux très passionnés donc c’est plus facile aussi. Dan, au lieu de terminer à 22h00, il essayait de terminer à 20h00 pour avoir un peu de temps pour moi. On se fait des petits restos, on essaie quand même de se garder des activités hors cheval au moins une fois par semaine. Et ça fait du bien, c’est pour cette raison que notre couple fonctionne aujourd’hui.”

7.⁠ ⁠Comment votre relation amoureuse a-t-elle influencé votre approche du sport équestre et de vos projets communs ?

Dan : “Léna a eu une vie un peu plus “traditionnelle” au départ. Elle allait au cheval le samedi, voir quelques fois par semaine. Le reste, elle avait une vie “normale” comparée à nous les cavaliers. Et c’est vrai que maintenant, elle se projette beaucoup plus avec moi dans l’idée d’avoir un jour une structure, des clients, faire du haut niveau et faire ça tout le temps.”

Léna : “C’est vrai que maintenant que je suis dans ce milieu avec Dan, ça donne envie d’avoir des projets dans le cheval. Là ça va commencer : Dan a un élevage, des poulains. Comme projet commun, je lui ai dit “J’aimerais trop t’aider à faire le pré-débourrage, à t’accompagner là-dedans. J’ai envie de te faire une page Instagram – élevage King Kong.

Tout ça, ce sont des projets en commun dans le monde du cheval. Tout comme dans 10 ans avoir une structure, des chevaux de commerces. Maintenant on prend notre temps, on est encore jeunes.”

8.⁠ ⁠Pouvez-vous partager un moment particulièrement mémorable ou une réussite importante que vous avez vécue ensemble dans le cadre de votre travail et de votre passion pour ce sport ?

Dan : “L’une des plus grosses réussites c’est quand on est arrivés troisièmes au championnat de France avec Flirt. Et Léna était avec moi bien sûr. C’est l’accomplissement du travail effectué, parce qu’en plus ça faisait vraiment pas longtemps que je l’avais.

Et après, si je peux raconter une autre belle réussite, ça a été quelque chose d’assez émouvant : Léna, ses premiers parcours. C’est quelque chose de très simple mais quand elle a réussi à faire ses premiers classements, on était tous très émus.”

Léna : “Ouais, c’était trop mignon. Et pour les championnats de France, le moment qui m’a marqué, c’est quand tu es monté sur le podium et que j’ai pu t’accompagner. C’était vraiment un moment magique. On passe tout notre temps avec les chevaux et quand il y a des accomplissements comme ça, on est contents. Moi j’étais comme Dan, dans ma tête j’avais aussi fait une troisième place au championnat. Et lui quand je faisais mes premiers concours amateurs, il était aussi stressé que moi, alors qu’il fait des concours tout le temps. Donc on est vraiment là l’un pour l’autre.”

9.⁠ ⁠Comment avez-vous réussi à équilibrer vos vies amoureuses et professionnelles tout en poursuivant vos objectifs sportifs et personnels ?

Léna : “Il faut savoir que j’ai un programme très chargé. Je suis en Master 1 en alternance et créatrice de contenus sur les réseaux sociaux. Équilibrer ma vie amoureuse, continuer à avoir des objectifs sportifs avec Gracieuse et professionnels avec les réseaux, c’est une question d’organisation.

On fait très rarement des journées où on ne fait rien, ça ne m’est jamais arrivé en huit mois de relation. On se lève régulièrement à 6h00, 6h30, voire 7h00 quand on a un peu de chance, et on termine nos journées vers 22h00, 23h00. Quand il est en cours j’essaie d’être là pour les chevaux. J’essaie de venir un peu plus tôt, de faire les box, de l’aider un peu. Et inversement. C’est vraiment du donnant-donnant, il m’aide, comme moi je l’aide.”

Dan : “Oui c’était pas facile au début. Il a fallu assimiler que pour moi, les chevaux c’était vraiment ce que je voulais faire et que malheureusement, on ne peut pas trop faire de concessions si on veut y arriver. Mais tu as vite compris et on s’aide mutuellement à atteindre nos objectifs.”

10.⁠ ⁠Quels conseils donneriez-vous aux couples qui souhaitent combiner leur vie personnelle et professionnelle, notamment dans le domaine du sport ?

Léna : “Le conseil que je donnerais aux couples, c’est la communication. Parce que Dan, comme moi, avons des emplois du temps très chargés donc on a dû faire des concessions. Et je pense qu’il faut de l’amour, il faut un peu de passion.

Ce qui est surtout hyper important, c’est qu’une personne ne se prive pas de faire quelque chose ou inversement. Il faut vraiment continuer à faire ce que tu aimes et être sur la même longueur d’onde avec son partenaire. Si j’étais avec quelqu’un qui n’avait pas du tout la même vision des chevaux, ça ne fonctionnerait sûrement pas.”