Thursday, November 15, 2018
Tout comme les soins, l’alimentation du cheval est essentielle pour son bien-être, son état de santé et ses performances. Une alimentation mal adaptée peut provoquer des coliques ou d’autres maladies digestives. Elle peut également être source quotidienne de mal-être et de stress. Dans cet article, nous abordons le sujet sensible de l’alimentation.
Le cheval est un herbivore monogastrique non-ruminant. Il passe entre 15 et 19 heures par jour à s’alimenter dans la nature. Il se nourrit sous la forme de multiples petits repas, de jour comme de nuit. Contrairement à l’homme, il n’est pas adapté à recevoir des repas en grosse quantité. Son tube digestif est adapté à son mode d’alimentation naturel. Son gros intestin est extrêmement développé alors que son estomac et son intestin grêle sont de petite taille. Il est donc primordial de bien connaître les grandes caractéristiques de la digestion de votre cheval. Il faut aussi comprendre leurs conséquences pour mieux adapter sa ration quotidienne :
– Les juments disposent de 36 dents contre 40 pour les mâles. Ces dernières, à croissance continue, sont adaptées à la consommation de grandes quantités de fourrages, de fibres qui assurent leur usure régulière. Un risque de surdents existe chez le cheval qui ne consomme pas assez de fourrage et qui n’use pas suffisamment ses dents.
It represents 7% of the total volume of the digestive tract, i.e. between 15 and 18 litres of total volume for a saddle horse. The latter is adapted to small quantities ingested at each meal, several times during the day. The horse is not a ruminant, it only swallows its food after having carefully chewed and moistened thanks to an abundant production of saliva. The walls of its stomach secretehydrochloric acid (about 30 litres per day). To neutralise this acid, the horse relies on saliva and food. Without sufficient saliva and a regular supply of vegetables, the acid attacks the mucous membrane. Some studies show that less than 8 hours is enough to cause lesions...
It represents 30% of the total volume of the digestive tract. The residence time of food is short: between 1 and 2 hours. This is why the distribution of frequent small meals distributed during the day improves the efficiency of digestion, especially for concentrated feeds.
The total transit time transit total time is 24 to 48 hours depending on the composition of the ration. It is faster for low-fibre rations. What was not digested upstream in the digestive tract is digested by fermentation. The many micro-organisms present allow for the degradation of the following in particular fibres. Their number and composition depend on the horse's ration.
Therefore, to respect the digestion of his horse, it is important to give him regular meals, at fixed schedulesat least split into 3 or even 4 meals per day, thus ensuring that consumption is spread over the day and part of the night. This is particularly important for food concentratess, particularly the cerealswhich are brought in too large meals, are pushed into the large intestine where their fermentation is the cause of colic very painful.
In addition, a contribution of fibres all throughout the dayThe new system, which provides nutrients that are consumed more slowly, satisfies the need for chew and provides a steady flow of food in his digestive tract. Dietary changes should be progressive so that the flora of its large intestine has time to evolve to be effective: this flora feeds on the feed but also makes it digestible for the horse. A dietary transition takes place over a few days or even a few weeks. A transition which is too rapid is the cause of diarrhoeaof colic.
Each horse is given a specific amount of feed, depending on its metabolism and its activity. It varies according to its needs and its medical status. The harder the horse works, the more food.
Il existe un lien entre l’excès de consommation d’aliments concentrés et l’apparition d’ulcères gastriques. Pour limiter les problèmes gastriques et de comportement anormal, le fourrage doit constituer la base de l’alimentation du cheval. A volonté, les chevaux consomment en moyenne 7 à 15 kg de Matière Sèche (MS).
D’une manière générale, la proportion de fourrage doit être maximale pour les chevaux à faibles besoins comme les étalons hors monte ou les poulinières en début de gestation (80 à 100% de la ration journalière). Elle diminue à mesure que les besoins augmentent pour atteindre 40 voire 30% de la quantité de matière sèche distribuée par jour (chevaux de compétition ou de course).
The all-you-can-eat intake reduces the stress and has a positive impact on the well-being and the behaviour. In addition, the horses would consume as much hay during the day as at night. It is therefore advisable to distribute at least two hay meals a the morning and one the evening.
Son alimentation peut ensuite être complétée d’aliments traditionnels comme de l’avoine, de l’orge ou du maïs, d’aliments industriels comme les granulés ou les floconnés et d’éventuels compléments.
Ces aliments ont vocation à couvrir ses besoins en énergie (exprimés en Unités Fourragères Cheval, UFC) en protéines (exprimés en g de MADC, Matières Azotées Digestibles Cheval), en minéraux (macro et oligo-éléments) et en vitamines. Les apports journaliers recommandés tiennent compte des besoins du cheval en fonction de sa situation physiologique : sexe, taille, âge, activité physique…. Néanmoins, l’état corporel et le comportement alimentaire de chacun devront également être pris en considération lors de l’ajustement de la ration.
Find below the daily requirements for a 500 kg blood horse:
Source: INRA 2012
The calculation of a ration is quite complex. It is best to seek advice from your veterinarian or stable manager on the dosage and the composition of his ration, because it is vital not to supercharge his mount.
According to INRA:
For a 500 kg horse, practicing an average activity, working 1 to 2 hours a day, it is necessary to :
The contributions of a theoretical basic ration over one day are :
The basic ration provides a total of 2.2 + 0.8, i.e. 3 PDUs for approximately 7.2 kg of DM.
With a complete feed, it is therefore necessary to provide in 2 or 3 meals: 7.8 PDUs - 3.0 PDUs, i.e. 4.8 PDUs
Si l’aliment X apporte 0.75 UFC par kilo. Le cheval aura donc besoin de 4.8/0.75 = 6,4 kg de X par jour.
Toutefois, attention car un apport en nourriture trop riche et concentrée peut entrainer des problèmes digestifs : coliques, diarrhée, ulcères de l’estomac, fourbure, carences en éléments nutritifs importants, etc… Le transit et la digestion sont des éléments primordiaux et extrêmement sensibles chez le cheval.
It should be noted that 60% of horses are subject to gastric ulcers. Several studies have shown that the pulse rate of the horse increases in case of pain. With the Seaver strap, it is possible to detect this kind of problem.
Un cardio stable mais supérieur à 50 battements par minute comme ici, sur un cheval entrainé, au repos, calme et non stressé peut en effet indiquer une douleur latente, par exemple un ulcère…
Careful, it all depends on your mount. Indeed, some horses such as Fjord, Highland, Icelandic type ponies have a higher than normal heart rate at rest (30-40 bpm). In this case, this type of figure can be alarming only if it is repeated (before the session, horse motionless and calm in his place of life).
Working your horse leads to an increase in its energy expenditure compared to a resting situation, which results primarily from the movement of the muscles, but also from the increased activity of the respiratory and cardiovascular systems.
On the home screen of your app, it is possible to track the number of calories burned by your horse in real time. At the end of the training session, we also give the total number of calories burned, the average energy expenditure of the horse in kcal/min, and its evolution over the session. Thus, by measuring the number of calories burned by their horse over time, Seaver offers you the possibility toadjust if needed diet of your favourite animal.
To avoid dietary imbalances, here are some tips and golden rules to follow:
– Faites attention aux dents de votre cheval, surtout ses molaires qui jouent le rôle d’une véritable râpe. En cas d’obstacle au frottement, il peut y avoir une diminution très importante de la digestibilité des aliments. La qualité de la mastication est très facile à mettre en évidence par l’examen des crottins. Si les grains repassent non digérés, c’est que le cheval ne mâche pas bien.
– Il faut noter que le cheval souffle sur ses aliments, ce qui le rend sensible à la poussière. Il est donc préférable de privilégier une alimentation au sol dans une zone propre (éviter le sable ou la terre) ou à faible hauteur afin de faciliter l’expectoration des poussières inhalées (trachée orientée vers le bas).
– Si votre cheval se montre un peu « glouton », mettez des morceaux de pierre à sel dans la mangeoire pour freiner son appétit. Et, pour ne pas perturber le début de sa digestion, évitez de le faire travailler dans l’heure qui suit la distribution de nourriture.
– Les microbes présents dans son appareil digestif sont très sensibles aux changements de ration car ils sont spécifiques de chaque aliment, c’est pourquoi il faut ménager des transitions alimentaires progressives lors de changement de régime afin de permettre à cette flore microbienne de s’adapter.
– L’usage de litière autre que la paille augmenterait les risques de comportements anormaux. La litière de paille contrairement aux copeaux de bois, favorise davantage la position en décubitus latéral (cheval allongé de tout son long). Surtout, elle amène le cheval à rechercher en continu des aliments limitant l’ennui.
See you soon for a new article,
L’équipe Seaver 😘