mercredi, 23 août, 2017
Ca y est les vacances sont terminées et l’heure de la rentrée a sonné. Après avoir bronzé les doigts de pieds en éventail pendant de longues semaines, il est grand temps de se remettre en selle. Mais comment faire pour remettre son cheval au travail après l’été ? Seaver vous dit tout.
Votre cheval aussi a eu le droit à des congés bien mérités ? Voici quelques conseils pour préparer au mieux votre reprise et la nouvelle saison qui s’annonce.
Remettre un cheval au travail après plusieurs semaines d’inactivité doit se faire de manière très progressive, hors de question de retourner sur les terrains de concours dès la première semaine ni d’enchaîner les séances intensives !
« Si le cheval était en bonne condition physique auparavant et dans la mesure où l’arrêt de l’activité n’a pas excédé 4 ou 5 semaines, cela peut aller assez vite » – Michel Robert.
Avant de reprendre le travail, il est important de faire passer à votre cheval un petit contrôle général. Prévoyez une visite chez le vétérinaire, le maréchal ferrant, et si besoin l’ostéopathe …
Outre le fait de faire un bilan de l’état général et d’attirer votre attention sur des points spécifiques à soigner ou surveiller, le vétérinaire pourra vous conseiller sur le planning de remise au travail, l’ajustement de l’alimentation… Le maréchal ferrant quant à lui, fera un état des lieux des pieds, prescrira des soins appropriés, adaptera la ferrure à un travail plus intensif.
Le rythme de travail doit être adapté en fonction de votre cheval et de son état physique à son retour de « vacances ». Dans tous les cas, il est conseillé de commencer par des séances courtes, à difficultés progressives et d’alterner avec des séances de repos.
« La première règle pour mettre, ou remettre, un cheval en condition physique est de fractionner le travail. C’est à dire alterner entre les temps d’efforts et les temps de récupération », Michel Robert
Des séances à pied, en longe ou en liberté sans enrênement, sont un bon moyen dans un premier temps de remuscler votre cheval dans de bonnes conditions sans lui faire subir votre poids.
Commencez par un cercle assez large au pas et au trot. Dès que vous le sentez disponible et à l’écoute pensez à varier la taille des cercles et à demander des transitions. N’oubliez pas de le travailler aux deux mains.
Les jours suivants, introduisez le galop et privilégiez les larges cercles afin de l’aider à garder son équilibre. Demandez des transitions assez fréquemment pour maintenir son attention. Insistez progressivement sur les élargissements et rétrécissements de cercle, sans pour autant le mettre en difficulté. Vous pouvez augmenter petit à petit la durée de vos séances et ajouter des enrênements selon les besoins.
Si vous disposez d’un marcheur dans votre club, n’hésitez pas à l’utiliser. C’est un exercice bénéfique pour gommer en douceur les raideurs et courbatures et remettre gentiment la musculation en route.
Lorsque votre monture ne semble plus fatiguée par le travail en longe ou en liberté il est temps de passer à cheval.
Les premières séances de travail monté devront encore être light. Commencez par du pas et du trot comme s’il s’agissait d’un jeune cheval. Sortez en extérieur deux à trois fois par semaine pour préserver son moral si vous le pouvez. Partez à la recherche de dénivelés pour travailler son souffle, demandez des allures de plus en plus soutenues. Terminez par des extensions d’encolure ou autres exercices d’assouplissements pour étirer son dos et éviter toutes courbatures.
Ensuite, le travail un peu plus « sérieux » peut commencer. Demandez lui des exercices plus complexes : cessions à la jambe, épaules en dedans, appuyers… Vous pourrez également introduire des séances de barres au sol au trot ou au galop pour redonner du rebond à votre cheval. Lorsque vous vous sentez prêt, ajoutez du travail à l’obstacle. Débutez par 2 ou 3 sauts puis augmentez progressivement le nombre et la hauteur. Vous pourrez utiliser votre sangle Seaver pour suivre vos performances à l’obstacle (hauteur des sauts, nombre de sauts, tracé des parcours..) au fil des séances. Pensez toujours à y aller progressivement et n’oubliez pas les séances de repos.
« Le corps du cheval va s’endurcir au fur et à mesure des séances de saut. Rien n’empêche de sauter presque tous les jours de petits obstacles. En revanche, vouloir brûler les étapes en sautant trop rapidement trop haut, c’est aller au devant des problèmes. Beaucoup trop de chevaux se font mal aux réceptions et ne veulent plus sauter parce qu’ils n’ont pas été suffisamment préparés physiquement » – Michel Robert.
Théoriquement après 3 à 4 semaines, votre cheval est prêt à retourner sur les terrains de concours. N’hésitez pas à commencer par des épreuves de niveau inférieur par rapport à ce que vous faisiez en fin de saison précédente histoire de se remettre progressivement dans le bain.
A très vite pour un nouvel article,
La team Seaver