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jeudi, 15 juin, 2023
Charlotte Slosse est âgée de 19 ans et elle fait partie de la nouvelle génération prometteuse de cavaliers français. Nous sommes extrêmement fiers de la compter parmi les ambassadeurs et ambassadrices de la marque Seaver. Dans cet article, découvrez le parcours de cette jeune cavalière. De ses premiers Grands Prix poneys jusqu’aux sélections en coupe des nations, Charlotte Slosse, poursuit son chemin à la quête du haut niveau.
Table des matières
Charlotte Slosse a commencé à monter à poney simplement, par des balades, puis a progressé dans un poney-club. Prise de passion, elle est devenue l’heureuse propriétaire de sa première ponette Ora du Durzon et a commencé les concours vers l’âge de 7-8 ans. Sa passion pour les chevaux, le sport et l’adrénaline l’ont poussée à poursuivre dans ce sport.
“Je suis vraiment devenue une grande passionnée, des chevaux, du sport, de l’adrénaline et de tout cet environnement.”
Ses années poneys ont été marquées par de belles expériences notamment avec son poney de cœur, Rubis d’Epuisay. “J’ai commencé avec lui en poney 4 pour ensuite finir en étape coupe du monde à Lyon”. Et c’est une jolie histoire de famille puisqu’aujourd’hui Rubis est monté par la petite soeur de Charlotte.
Sa progression vers le haut niveau a poney a été constante et régulière. Elle a énormément travaillé, elle s’est entrainée à la fois seule et avec son papa. Charlotte a commencé par les plus petites épreuves et grâce à son travail et sa persévérance, a rapidement gravi les échelons jusqu’aux épreuves poney excellence. Elle a eu la chance de monter différents types de poneys, ce qui lui a permis d’évoluer plus rapidement et de commencer les grands Prix vers l’âge de 13-14 ans. “Dès mes premiers Grands Prix, Rubis a été très performant et m’a permis de rentrer un petit peu dans cette “cour des grands”.
D’autres poneys sont rapidement venus épauler Rubis comme Boticelli de Rohan. Il est arrivé sous la selle de Charlotte à l’âge de 6 ans et elle l’a formé au haut niveau. Ces différents poneys qui lui ont permis de se préparer pour la transition vers les chevaux.
“Ils m’ont tous permis de progresser et m’ont donné l’expérience nécessaire pour faire mon passage à cheval de la meilleure des manières possibles“.
Même si Charlotte avait cette envie de rester à poney et de ne pas laisser cette expérience derrière elle, elle a tout de suite su que son avenir était à cheval. Dès sa première séance, elle s’est sentie très à l’aise. ”Alors c’est assez drôle parce que c’est vrai qu’au début… je pense que c’est pareil pour tout le monde… mais on n’accepte pas vraiment de passer à cheval”
“Je pense que je ne pouvais pas rêver mieux comme premier cheval” dit-elle en rigolant. Sa transition a été adoucie par l’arrivée d’un cheval “idéal” : Uzel de Kens. Ensemble, ils ont rapidement obtenu de très bons résultats en compétition, évoluant jusqu’à des hauteurs de 1m30-1m40. ”Il me semble que j’étais 2e ou 3e de mon premier Grand Prix 1m40”.
Actuellement, Charlotte dispose d’un excellent piquet de chevaux, qui est composé de Drakar de Riverland et LB Zornell II. Son objectif est simple : atteindre le plus haut niveau. Son travail assidu accompagné de son entraineur Michel Robert porte ses fruits. Zornell est déjà performant en 1m45 après seulement quelques mois passés sous sa selle.
”J’ai la chance d’avoir un super piquet de chevaux, j’ai des partenaires qui me suivent et qui font vraiment en sorte que j’atteigne le haut niveau”
Pour Charlotte, c’est une chance d’être guidée et coachée par Michel Robert. Ils travaillent ensemble sur “les petits détails qui font beaucoup” et c’est un vrai coup de pouce dans son ascension.
Il a toujours été évident pour Charlotte de continuer vers le haut niveau en raison de son esprit compétitif et de son désir d’aller au bout des choses. ”Je ne suis pas une personne qui va se contenter : “je fais de la 1m30 – 1m35”. Mon objectif final est vraiment d’aller atteindre le plus haut et de continuer de former des chevaux”.
Ses ambitions sportives ont toujours été soutenues par ses parents. C’est pour cette raison qu’ils ont prit la décision de faire confiance à Charlotte et de la laisser poursuivre ses études en distanciel pendant le lycée. Cela lui a permis de s’organiser pour travailler ses chevaux tous les jours. Elle a obtenu son bac scientifique avec des spécialités en mathématiques, physique et SVT… “pour avoir un un bagage quand même, au cas où” dit-elle en rigolant. Charlotte aime également enseigner. Elle a donc passé son DE pour pouvoir exercer le métier d’enseignant lorsqu’elle en a le temps. Aujourd’hui Charlotte se consacre uniquement et totalement au cheval et à la compétition.
Sa première sélection pour représenter la France en coupe des nations avec Drakar de Riverland l’an dernier a été un réel moment de fierté pour elle. Participer à la coupe des nations avec un cheval qu’elle a entièrement formé a été un bel accomplissement de tout le travail effectué en amont. Pour Charlotte Slosse, la quête du haut niveau commence aussi par la formation.
”Le cheval a sauté magnifique et il est sans faute tout le week-end, il a classé toutes ses épreuves donc c’était vraiment une superbe première expérience.”
Pour se préparer à cet évènement spécifique, Charlotte a maintenu ses chevaux en forme avant chaque échéance. Elle n’a donc pas changé son quotidien. Lorsque ses chevaux sont en forme et dans de bonnes conditions Charlotte ne saute que très rarement à la maison. Elle préfère se concentrer plutôt sur le plat pour sans cesse retravailler les bases.
”Quand le couple va bien que les résultats sont là en piste, je ne viens pas rajouter du travail en plus”
Au delà de son travail acharné, Charlotte a la chance d’être soutenue par ses parents et par son coach qui l’aident à atteindre ses objectifs. En tant que jeune cavalière, la pression liée à la compétition de haut niveau n’est pas un problème pour elle. Elle connaît ses chevaux par cœur et sait comment gérer la pression en restant concentrée et en étant attentive en permanence à leur état de forme. ”Lorsque j’ai plus de pression, je suis quelqu’un qui va peut-être même mieux monter, être d’autant plus précise”.
Pour Charlotte, le haut niveau est un exhausteur de progrès, car “on apprend vraiment énormément sur chaque parcours surtout quand on se mesure à des grands cavaliers, voire les meilleurs cavaliers du monde”. Le plus important dans les parcours internationaux de niveaux 2* et 3* c’est la précision, de tracé, de rythme, de distance, de tempo, il ne faut absolument rien laisser au hasard.
Pour l’avenir, Charlotte exprime une vision ambitieuse et passionnée. Son objectif est de parvenir au sommet de sa discipline, rejoignant les rangs des meilleurs cavaliers :
“L’objectif premier pour moi est d’atteindre le haut niveau et faire partie des meilleurs dès que possible. Je compte bien travailler dur pour arriver à ce niveau là.”
Elle affiche une détermination infinie pour atteindre ses ambitions.
Parallèlement à ses performances sportives, elle souhaite également se consacrer à la formation des jeunes chevaux. Elle a conscience de l’importance de transmettre son savoir et son expertise pour préparer l’avenir de ses chevaux. D’ailleurs, elle envisage également une approche commerciale dans l’industrie du cheval et souhaite explorer ces opportunités.
Charlotte est alors prête à consacrer son temps et ses efforts pour réaliser son rêve : faire partie de l’élite équestre. L’équipe Seaver n’a aucun doute à ce sujet : il est certain que sa détermination et sa volonté de travailler dur la guideront sur le chemin de la réussite en lui permettant ainsi de laisser une empreinte durable. Comme elle le souligne elle-même, “il est important et en même temps très intéressant de former l’avenir”.
